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martes 23 abril 2024



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Bertan 23

Bateaux monoxyles


Strabon pour se référer aux habitants de la côte du golfe de Biscaye écrit ce qui suit à propos de leurs embarcations : “avant l’expédition de Brutus (138-137 avant J.C.), ils n’avaient que des barques en cuir pour naviguer par les estuaires et les marais; mais aujourd’hui, ils utilisent des embarcations faites d’un tronc d’arbre, bien que leur usage soit encore peu fréquent”. Ce type d’embarcations, dites monoxyles car fabriquées d’une seule pièce de bois, ont existé dans pratiquement toute l’Europe où l’on trouvait des arbres d’un diamètre suffisant afin que l’intérieur évidé pût accueillir une ou plusieurs personnes. Le Pays Basque ne constitue pas une exception à cet égard et cette modeste embarcation jouira d’une remarquable longévité sur nos côtes, puisqu’elle existera jusqu’au XIXe siècle; l’iconographie et l’archéologie nous apprennent que cette typologie était couramment utilisée sur l’Adour.

L’opération consiste à évider un tronc de chêne, équarri à la
hache puis creusé à l’herminette. Dans certains cas, on renforce la
structure, en bûchant pour tailler des sortes de contreforts, en guise
de couples ou de membrures, qui donnent plus de force à la structure,
tout en contribuant à éviter sa déformation. L’utilisation de ce
genre d’embarcation se réduisait aux rivières et aux estuaires. Leurs
conditions de navigabilité se trouvant réduites par leur stabilité déficiente.
On les propulsait au moyen d’une perche ou de pagaies.
L’opération consiste à évider un tronc de chêne, équarri à la hache puis creusé à l’herminette. Dans certains cas, on renforce la structure, en bûchant pour tailler des sortes de contreforts, en guise de couples ou de membrures, qui donnent plus de force à la structure, tout en contribuant à éviter sa déformation. L’utilisation de ce genre d’embarcation se réduisait aux rivières et aux estuaires. Leurs conditions de navigabilité se trouvant réduites par leur stabilité déficiente. On les propulsait au moyen d’une perche ou de pagaies. © José Lopez
Rame employée sur la réplique du canoë.
Rame employée sur la réplique du canoë. © José Lopez

Hache en fer datant du XIXe s.
Hache en fer datant du XIXe s. © José Lopez
Chêne. Quercus robur.
Chêne. Quercus robur. © José Lopez

Neolitiko ontzi monoxilo primitiboak konifera enborrak erabiliz egiten zituzten
Neolitiko ontzi monoxilo primitiboak konifera enborrak erabiliz egiten zituzten eskuarki, zur bigun hori erraz landu zezaketen eta harrizko lanabesak erabilita. Geroago, lanabesetan metalak, burdina batez ere, sartzen hasi zirelarik, haritz enborrak mozteko eta lantzeko aukera izan zuten. Hauen zur gogorrak eta lantzeko aukera izan zuten. Hauen zur gogorrak askoz gehiago irauten du ur ingurunean. © José Lopez
Réplique du canoë exposé au Musée Basque à Bayonne construite
par l’association Albaola. On a eu recours aux seuls outils
manuels pour sa construction qui a requis environ 360 heures de
travail. Après sa mise à l’eau, on a testé sa flottabilité. Il s’est révélé
en mesure d’accueillir trois membres d’équipage.
Réplique du canoë exposé au Musée Basque à Bayonne construite par l’association Albaola. On a eu recours aux seuls outils manuels pour sa construction qui a requis environ 360 heures de travail. Après sa mise à l’eau, on a testé sa flottabilité. Il s’est révélé en mesure d’accueillir trois membres d’équipage. © José Lopez

Canoë monoxyle mis au jour sur les berges de l’Adour, conservé
au Musée Basque à Bayonne. On estime qu’il date du XVIIIe siècle.
Il témoigne d’une technologie que l’on utilisa pendant plus de deux
mille ans.
Canoë monoxyle mis au jour sur les berges de l’Adour, conservé au Musée Basque à Bayonne. On estime qu’il date du XVIIIe siècle. Il témoigne d’une technologie que l’on utilisa pendant plus de deux mille ans. © José Lopez
Les premières embarcations monoxyles du Néolithique étaient
généralement construites à partir de troncs de conifères. Leur bois
tendre pouvant être aisément travaillé au moyen d’outils en pierre.
L’emploi postérieur des métaux pour les outils, le fer en particulier,
facilite la coupe et la taille de troncs de chêne, dont le bois dur est
plus résistant en milieu aquatique.
Les premières embarcations monoxyles du Néolithique étaient généralement construites à partir de troncs de conifères. Leur bois tendre pouvant être aisément travaillé au moyen d’outils en pierre. L’emploi postérieur des métaux pour les outils, le fer en particulier, facilite la coupe et la taille de troncs de chêne, dont le bois dur est plus résistant en milieu aquatique. © José Lopez

Hache en pierre, du Paléolithique
Hache en pierre, du Paléolithique. © José Lopez
Schéma qui montre la transformation du canoë monoxyle,
devenue une embarcation de port en lourd supérieur.
Schéma qui montre la transformation du canoë monoxyle, devenue une embarcation de port en lourd supérieur. © José Lopez

Bateau de transport représenté dans l’album de Jouve datant de
1679. Employé à la fin du XVIIe siècle pour remonter l’Adour et ses
affluents, il permettait de faire communiquer Bayonne et la côte avec
l’intérieur. Il s’agit d’une embarcation aux bordés monoxyles ajustés
entre eux au moyen de pièces intermédiaires, de manière à obtenir une
grande largeur et à dépasser la limite imposée par le diamètre de
l’arbre.
Bateau de transport représenté dans l’album de Jouve datant de 1679. Employé à la fin du XVIIe siècle pour remonter l’Adour et ses affluents, il permettait de faire communiquer Bayonne et la côte avec l’intérieur. Il s’agit d’une embarcation aux bordés monoxyles ajustés entre eux au moyen de pièces intermédiaires, de manière à obtenir une grande largeur et à dépasser la limite imposée par le diamètre de l’arbre. © José Lopez
Pin sylvestre. Pinus silvestris.
Pin sylvestre. Pinus silvestris. © José Lopez

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