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viernes 26 abril 2024



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Bertan 23

L'Arbre au navier


La structure d’un bateau se compose d’une infinité de pièces structurelles qui offrent un large éventail de formes. Cependant, ces formes il fallait les chercher sur les arbres; on devait trouver la branche, le tronc ou la racine qui imiterait naturellement la forme de la pièce de charpente en question. De la longue quille rectiligne qui constitue l’épine dorsale du bateau aux courbures nécessaires pour assurer la liaison du pont avec la coque, il fallait trouver des bois dont la veine épouserait fidèlement les contours du gabarit du charpentier de marine. Il n’y avait pas d’autre moyen de garantir la robustesse nécessaire des bateaux, inlassablement soumis à la force du vent et de la mer. Or, les formes naturelles ne sont pas aussi fréquentes. Mais nécessité faisant loi. La forte demande des chantiers navals basques obligeait à cultiver les arbres en guidant les formes des branches de chênes jeunes et flexibles pour en faire de futures pièces de charpente.

Le bois destiné à la construction navale, de chêne principalement,
était abattu dans le dernier croissant de lune, entre octobre et
janvier. C’est la période pendant laquelle le tronc contient le moins de
sève. On obtenait de la sorte un bois notablement plus résistant à la
pourriture.
Le bois destiné à la construction navale, de chêne principalement, était abattu dans le dernier croissant de lune, entre octobre et janvier. C’est la période pendant laquelle le tronc contient le moins de sève. On obtenait de la sorte un bois notablement plus résistant à la pourriture. © José Lopez
Les chênes têtards étaient manipulés pour offrir les formes
navales souhaitées. La base de la branche que l’on observe à gauche
devait offrir une robuste équerre pouvant servir de liaison entre
l’étambot et la quille. La partie supérieure, de forme droite, pouvait
servir à fabriquer l’un des baux sur lesquels reposerait le pont.
Les chênes têtards étaient manipulés pour offrir les formes navales souhaitées. La base de la branche que l’on observe à gauche devait offrir une robuste équerre pouvant servir de liaison entre l’étambot et la quille. La partie supérieure, de forme droite, pouvait servir à fabriquer l’un des baux sur lesquels reposerait le pont. © José Lopez

Beaucoup des bois de marine étaient équarris dans la forêt
pour mieux faciliter leur transport jusqu’aux chantiers navals. Ce
travail se réalisait à l’herminette.
Beaucoup des bois de marine étaient équarris dans la forêt pour mieux faciliter leur transport jusqu’aux chantiers navals. Ce travail se réalisait à l’herminette. © José Lopez
Moment où les archéologues de Parcs Canada mettent au jour
le talon d’étambot lors des fouilles sous-marines visant à retrouver
le San Juan, de Pasaia, coulé en 1565 à Red Bay, Labrador.
Moment où les archéologues de Parcs Canada mettent au jour le talon d’étambot lors des fouilles sous-marines visant à retrouver le San Juan, de Pasaia, coulé en 1565 à Red Bay, Labrador. © José Lopez

Ces fourcats deviendraient les varangues installées sur les extrémités
de la quille, pour constituer les pinces de la proue ou de la
poupe. Les pièces proviennent des bois courbants à la bifurcation des
branches avec le tronc.
Ces fourcats deviendraient les varangues installées sur les extrémités de la quille, pour constituer les pinces de la proue ou de la poupe. Les pièces proviennent des bois courbants à la bifurcation des branches avec le tronc. © José Lopez
Genolak zuakerren,
hau da, ontziaren saihetsen
zatia dira.
Nao motako
ontzietan,
zuakerren osagaiak
jobaltak edo
barangak,
genolak,
estekadurak
eta txarrantxa
edo armazoi-buruak
ziren.
Les genoux font partie des couples, ou membrures du bateau. Sur les nefs, las couples étaient formés de deux membres symétriques comportant varangues, genoux, estaminaires et jambettes. © José Lopez

San Juan ontzia.
Azkenean, haritz adar kurboa ontziaren egituran
dagokion tokira iritsi da. Pieza hau kontu handiz
aukeratu behar zuten, zeren eta lematik oso hurbil
zegoela eta egiturako pieza garrantzitsuen arteko
lotura zela tentsio handiei eutsi behar zien.
Le San Juan. Finalement, le bois tors du chêne est arrivé à destination et placé sur la structure du bateau. Cette pièce devait être soigneusement sélectionnée afin de supporter les fortes tensions auxquelles elle serait soumise. Sachant qu’elle était très proche du gouvernail et servait de liaison entre des pièces importantes de la structure. © José Lopez

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